Coup de cœur : les jeux vidéos coopératifs

Coup de cœur : les jeux vidéos coopératifs

Le prisme vidéo-ludique permet de passer de très bons moments et donc de créer des liens entre les participants d'un projet. Mieux, il existe des jeux dont le cœur du gameplay est la coopération et l’entraide entre les joueurs. Voici une petite sélection des jeux coup de cœur de Jade qui vous permettra de travailler la coopération avec vos jeunes (ou entre vous).

Key-Wee  (1 à 2 joueurs)

Si vous êtes comme moi, la perspective de jouer deux adorables kiwis qui collent des étiquettes avec leurs fesses devrait suffire à vous faire acheter instantanément le jeu. Pour les plus rationnels (monstres !), Key-Wee vous propose d’incarner une paire de kiwis qui se font embaucher dans une télé-poste australienne et qui vont devoir y travailler toute une année. Concrètement, ils vont devoir sortir victorieux de toute une série d’épreuves (taper des textes, recomposer des messages à l’aide de morceaux de mots, trier colis et lettres sur des tapis roulants pas très coopératifs...) qui vont demander une solide coordination entre les 2 compères à plumes. Si les premiers niveaux se contentent de poser le cadre et nous laissent appréhender à notre aise les principales mécaniques des épreuves, chaque nouvelle série d’épreuves et surtout chaque nouvelle saison propose de nouvelles contraintes (invasions de moustiques, inondations, tas de sables dans tous les coins...) et les dernières épreuves demandent une coordination, un sens de l’observation et un sang-froid à toute épreuve pour être domptées. Vous vous surprendrez vite en train de beugler sur un ton pénétré « Vas-y je tiens la barre pour faire des majuscules avec mon cul, fonce taper sur le Y avant qu’il ne foute encore le camp ! ». Sinon, pour vous détendre entre deux montées d'adrénaline, vous pourrez aussi aller faire un tour sur les mini-jeux qui vous permettent, entre autres, de régler vos comptes avec ces emmerdeurs de casoars en les criblant de boules de neiges (cherchez pas, ça soulage). Cliquez ici pour découvrir le trailer du jeu.

La série des Magicka  (1 à 4 joueurs)

Il s’agit d’une série jeux bien nerveux où vous incarnez des magiciens qui doivent se frayer un chemin à travers des niveaux truffés d’ennemis grâce à leurs pouvoirs magiques. La principale subtilité réside dans le fait que les pouvoirs sont combinables entre eux pour créer toute une série d’effets (ex : une combinaison de feu et d’eau produira de la vapeur).

Le jeu demande une bonne dose de coordination et une utilisation intelligente des pouvoirs pour pouvoir triompher de son bestiaire bien vénère, ce qui ne l’empêche paradoxalement pas de virer au joyeux bordel. Ben oui, essayez de rester méthodique quand il y a 4 excités du clavier et autant de monstres sur une petite surface. Bien vite, vous surprendrez, au beau milieu d’un combat de boss épique à chercher votre perso des yeux et à vous rendre compte qu’il est en train de chuter dans un gouffre parce qu’un de vos joyeux co-légionnaire a loupé un minotaure de 3 mètres mais pas votre nabot en toge rouge. La vie est injuste... Cliquez ici pour découvrir le trailer du jeu.

La série des Trine  (1 à 3 joueurs) style de jeu : plates-formes/réflexion/action

Le scénario des Trine tient sur un post-it magique. Le Trine est un artefact divin, qui, lorsqu’un danger vient menacer l’équilibre du monde, envoie, plus de force que de gré il faut bien le dire, ses 3 champions : Amadeus un magicien timoré, Pontius le courageux (mais un peu neuneu) chevalier et Zoya la vol… euh femme d’affaire. Nos 3 héros devront traverser des niveaux bourrés de plates-formes et d’énigmes variées agrémentés d’ennemis et même, parfois, de redoutables boss.

Pour venir à bout de ces épreuves, chacun de nos personnages dispose de ses propres capacités qui peuvent évoluer via des arbres de compétences : Amadeus peut créer caisses et planches, faire léviter certains éléments, emprisonner les monstres, Pontius peut se frayer un chemin dans les ennemis avec son épée, projeter son marteau, planer avec son bouclier et Zoya peut activer des mécanismes/tuer des monstres avec son arc, s’accrocher à des éléments et les lier entre eux avec son grappin.

Tout le sel du jeu se trouve dans la manière dont il oblige les joueurs à utiliser leurs pouvoirs de manière complémentaire pour pouvoir progresser. De plus, le jeu encourage la créativité parce qu’il n’y a pas qu’une seule manière de résoudre les différentes énigmes. À vous les empilements de caisses branlantes qui ne tiendront que par l’opération du Saint-Esprit (et de Zoya) et la résignation d’un Boudha quand cet empoté de magicien vous aura éjecté dans un trou pour la quatrième fois en essayant de construire un pont catapulte en utilisant le chevalier comme contre-poids. Quand vous aurez triomphé de l’histoire, les développeurs, ses grands sadiques, vous encouragent à retenter les niveaux en mode libre en vous fixant des contraintes, comme, arrivez à traverser les niveaux avec 3 Pontius.

Pour ne rien gâcher, la série est rehaussée par une direction artistique magnifique avec des jeux de lumières et de couleurs particulièrement réussis et une bande son féerique.

À choisir préférez les épisodes 2 et 4 qui sont ce que la série a de mieux à offrir. Et tenez l’œil, Trine 5 : a clockwork conspiracy a été annoncé pour cet été. Cliquez ici pour découvrir le trailer du jeu.

 

 

 

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Ressources

Actualité rédigée par
Jade Gathoye

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