Notre action de ce 26 novembre est un acte de résistance !

Le 26 novembre a lieu notre"fête des droits des enfants et des jeunes" au B3, jour de grève intersectorielle.

Toute l’équipe du C-paje y est mobilisée avec des collègues d’autres associations.

Cette fête gratuite, accessible à toutes et tous, représente beaucoup d’engagement individuel et collectif ; aller au bout de cette action préparée de longue date apparaît naturel, car cet événement est un moment de lutte et de résistance pour les enfants, pour les jeunes, pour l’avenir !

Cette journée célèbre l'adoption de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant, (CIDE) le 20 novembre 1989 par les Nations Unies.

Au programme : des activités gratuites pour les 0-18 ans proposées par des associations socio-culturelles et artistes. Pour rappeler l’existence de la CIDE, sensibiliser à ces droits, lutter pour leur respect.

Les enfants et les jeunes seront au coeur de cette journée et seront activement impliqués.

Ce sera aussi l’occasion de sensibiliser voire de conscientiser les adultes - jeunes ou non, parents ou accompagnants – à l’impact des politiques actuelles sur la jeunesse et l’enfance, à leurs droits ainsi qu'au sort des associations de jeunesse via la campagne « ASSOCIATIONS EN DANGER » initiée par notre Fédération La COJ.

Depuis le début des contestations sociales, l’équipe du C-paje fait le choix de soutenir et participer aux différents mouvements (soutien aux piquets de grève, participation aux différentes manifestations, sensibilisation des affiliés, rédaction d’articles, relais sur les réseaux sociaux...) tout en maintenant ses activités.

Ainsi, nous, travailleurs du C-paje, sommes habituellement déployés dans un éventail d’actions engagées : animation, formation, manifestation...

Mener cette fête ne nous empêchera pas, comme précédemment, de soutenir et vivre le mouvement collectif de ce mois de novembre. Nous serons présents à différents piquets ; nos visites solidaires auprès de camarades en grève nous permettront de cultiver la résistance et la protestation collectives.

Au B3, au moment de la fête, nous porterons un signe extérieur de solidarité à la grève : le foulard ...de Tchantchès, « incarnation du Liégeois typique, bon vivant, ennemi de l’injustice, frondeur, ouvrier vêtu d’un sarrau bleu, d’un foulard rouge à pois blancs ».

Le contexte actuel de résistance et de protestations est inédit dans le vécu des travailleurs du C-paje : nous tâtonnons, nous n’avons pas de réponse ou de tactique toute faite. Ce qui est sûr, c’est que nous nous y inscrivons en redoublant d’ardeur pour mettre en lumière l’action associative et éducative relative à l’émancipation de la jeunesse et en nous solidarisant avec tous les travailleurs en grève, car leur combat est le nôtre aussi.